dimanche 24 mai 2009

Une flemme baudelairienne encore

Ah, si un homme pouvait me parler comme ça...

« Je plongerai ma tête amoureuse d’ivresse
Dans ce noir océan où l’autre est enfermé ;
Et mon esprit subtil que le roulis caresse
Saura vous retrouver, ô féconde paresse !
Infinis bercements du loisir embaumé ! »

Charles Baudelaire, "La Chevelure", Les Fleurs du Mal

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